1. |
L'oubli
04:43
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L’horloge stoppe,
Mais où est l’importance des heures,
Les neurones s’entrechoquent,
À la poursuite des heures.
Les mains brillantes,
La fiche est claire,
Mais je te le demande encore.
Je suis au point de non-retour,
La dégénérescence qui m’échappe à mon tour.
Les idées coupent court,
Sans détour, sans retour,
Mais reste, je t’en prie.
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2. |
Les déboires
05:03
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N’insinue pas des grandeurs,
On ne peut pas se permettre de grandes peurs,
Fais taire moi ça,
Sous l’or qui dort.
Taire ça,
Au nom de l’essor qui veut se faire mort.
Si on faisait naître le menteur,
Pour mieux faire paître les rancœurs,
Fais taire moi ça,
Pour qu’on s’en sente plus fort.
Taire ça.
Les déboires,
Ça s’accumule aux heures de gloire,
L’illusoire,
Ça contribue à faire fortifier le fort.
Les déboires,
Ça n’en prend pas gros pour que l’espoir se donne tort.
Dors tard,
La seule façon pour que les envies se donnent corps.
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3. |
Lucille et Pierre
04:22
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On s’est paradés, mis les pieds vers le haut,
Pour nous, c’est le sang qui monte à la tête.
On s’est fait le cirque des marées d’amour,
Tant pis pour les atours des faire accroire.
J’aime orchestrer mes pensées à la hausse,
À m’en laisser prendre.
Alourdi de faire accroire,
J’ai fait vœu d’engourdir les verbes que l’on s’était promis d’atteindre. Allergique aux vraies affaires,
J’en ai promu le compromis des cris abjects et des rires sans chair.
À m’en laisser prendre.
C’en est grand,
S’en bâtir les rires des peines amères.
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4. |
Abâtardise
06:48
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Abasourdi par mon abâtardise volontaire,
Les quiproquos qui me menace de tout parfaire.
La perfection qui m'échappe,
L'abus qui me rattrape.
Au bout de la table,
J'entends l'humain qui jappe,
Je comprends la phonétique,
Comme un chien qui me lève la patte.
Si l'arrogance,
Vous fait offense continuellement,
C'est l'écoute,
Qui m'a lâché graduellement.
J'ai un parti pris pour le déni,
Je me protège de moi c'est drôle.
Je développe l'accoutumance à l'abstinence,
Je me tue à cesser de considérer l'impertinence.
Pour alléger mon one man show.
Mon taux d'absentéisme augmente,
Je me suis abonné au voyage lunaire.
Est-ce ascétisme comment je me sens?
Non, Jadis j'aurais un petit trou dans la tête.
Quand on me rattrape,
J'entends l'humain qui jappe,
Je comprends la phonétique,
Comme un chien qui me lève la patte.
Si j'appréhende,
La fuite et vite continuellement,
C'est l'absence,
Qui m'a séduite graduellement.
Mon taux d'absentéisme augmente,
Je me suis abandonné aux voyages lunaires.
Abâtardie sous ordonnance,
Jadis j'aurais un petit trou dans la tête.
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5. |
Le bout du monde
03:06
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Il y a des paysages qui font manquer d’air,
La vie des étages et des quartiers,
Il y a de ces paysages qui font manquer d’air.
Il y a de ces usages qui rendent peu fier,
L’abus de visages indifférés,
Il y a de ces usages qui rendent amer.
On habite,
Une île sans bornes,
Rivée au bout du monde.
Avis aux catalyseurs de bonne humeur,
Qui forcent la chienne à s’en saouler,
Hommage aux usages de sautes d’humeur.
Avis à toutes nos vies sans couleur,
Qui ne prennent plus la peine de se presser,
Hommage à toutes nos vies sans couleur.
On habite,
Une île sans bornes,
Rivée au bout du monde.
S’agitent encore les mains sous nos pieds,
On s’enlise encore de fer sans lance.
S’agitent encore les mains sous nos pieds,
On s’enivre encore de fer sans lance.
On habite,
Une île sans bornes,
Rivée au bout du monde.
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6. |
Bernard l'ermite
05:36
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Bernard l’ermite,
Ça prend bien de la pratique,
Pour déjouer tout le monde.
Sûrement instinctif,
De détourner le monde.
Cache-moi,
Trouve-moi pas,
Je ne suis pas un appât pour personne.
Ça se comprend mal,
Ça s’entend sale,
Ça ne s’écoute pas.
Comment tu veux j’embarque,
D’autres farces plates,
D’autres grimaces?
Moi je me moule dans la foule,
Pas trop souvent.
Bernard l’ermite,
Ça prend bien peu d’articles,
Pour épier tout le monde.
Trop compréhensif,
En projection.
Cache-moi,
Trouve-moi pas,
J’ai fait de moi l’unique attention.
Au grand théâtre,
Ça s’interprète,
Des intègres frettes.
Comment tu veux j’embarque,
D’autres faces crasses,
D’autres grimaces?
Que je m’écroule dans la foule?
Hey, Pas trop souvent.
Bernard l’ermite,
Un point microscopique,
Comme nombril du monde.
Absence d’affectif,
C’est pas moi qui gravite, Non.
Cache-moi,
Trouve-moi pas.
J’ai pas besoin de vivre de pulsion,
Je ne trouve pas nécessaire le partage d’obsession.
On peut sûrement rêver sans connexion,
On peut sûrement créer sans connexion.
Cache-moi,
Trouve-moi pas,
Ça ne paraît pas pour personne.
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Ours Blanc Morin Heights, Québec
Ours Blanc est un groupe de folk rock progressif francophone. Si Ours Blanc composait d'abord de simples ballades, l'arrivée d'un nouveau bassiste et d'une violoniste a impulsé des tendances progressives et classiques au sein du groupe.
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